Maison de la 18e avenue
Type | Nouvelle construction d’une maison unifamiliale |
Lieu | Rosemont - La-Petite-Patrie |
Année | 2014 |
Superficie | 2 100 pc |
Photos | Maxime Brouillet |
Coût | 420 000$ |
La composition de la façade avant de la Maison de la 18e avenue, bien que résolument contemporaine, prévoit une série d’astuces pour s’intégrer aux façades traditionnelles du secteur datant des années 1950, notamment l’utilisation de matériaux usuels du quartier, tels que la pierre Saint-Marc, la brique d’argile et les tuiles de terracotta.
Un maximum d’ouverture a été pratiqué sur la façade arrière du rez-de-chaussée afin d’inonder les espaces de vie en lumière naturelle, tout en travaillant une continuité visuelle entre l’intérieur et l’extérieur. Afin d’optimiser la luminosité à l’intérieur de la maison, l’emploi du blanc, autant sur les murs que sur le mobilier intégré, a été préconisé et contraste avec le plancher d’érable mat et texturé. Seul l’îlot de la cuisine, tel un objet déposé dans l’espace, tranche de par sa couleur orange électrique.
Les portes pleine hauteur contribuent à accentuer la verticalité, donnant une impression de hauteur dans toute la demeure. L’escalier, prolongation du mobilier dissimulé de la cuisine, se pare d’un garde-corps léger et délicat en acier déployé blanc, se poursuivant le long des passages à l’étage.
À l’arrière, la configuration du volume en « L » définit la zone terrasse, qui est recouverte de cèdre de l’est naturel, tout comme les façades qui l’entourent. Par souci d’intimité, des lattes verticales chevauchent à la fois le revêtement de bois et les grandes ouvertures faisant face à la ruelle, créant l’effet d’une double peau.
En somme, la Maison de la 18e avenue répond de manière sobre, pragmatique et esthétique aux préoccupations et besoins de ses occupants en plus de s’intégrer de manière harmonieuse à son contexte.